premières rencontres

vers quoi tendons-nous?

Comment penser les conséquences politiques, collectives et individuelles de la pandémie ?

Antidote, un lieu pour chuchoter le monde

il dit "« Asphyxier l’économie et la société pourrait avoir des conséquences dévastatrices, plus encore que l’épidémie de coronavirus."
Hugo López-Gatell, épidémiologiste, Mexique

elle dit "...le coronavirus agit comme un révélateur exacerbant les inégalités..."
il dit : le motif du désoeuvrement est bien là. Je ne cesse de recevoir des témoignages d'ami.e.s artistes, écrivain.e.s, chercheurs qui sont dans une espèce d'état de torpeur ou du moins incapables de se concentrer. Pourtant habitué.e.s à oeuvrer seul.e.s d'ordinaire. Mais là non. Tristan Tremeau

il dit" Les rêves nous montrent qu'il existe en nous une force que nous ne pouvons ni contrôler, ni combattre,... les sociétés aussi accueillent en leur sein un "étranger", et lorsqu'épuisées, elle entrent en sommeil, que leur conscience s'efface, celui-ci apparaît sous la forme d'un barbare féroce : "la nationalisme". Ahmet Altan

elle dit " L'épidémie souligne la démesure du système de production...Nous devons collectivement redessiner des manières d'habiter la terre qui soient sages, et accueillent la pluralité du monde et des formes de vie...". Corine Pelluchon

Elle dit : "le résistance peut passer par des "constructions de situations", des pratiques de détournements, des réappropriations du temps...Les formes de désertion, les tracés de lignes de fuite, les pratiques de désobéissance civile, les propositions locales, multiples de formes de vie sont autant de manière d'échapper au temps réduit à la production et la consommation, de destituer ce qui nous constitue en otage de l'ordre inique. Véronique Bergen

    Bergen.pdf           

il dit : Comment imaginer une politique des interdépendances, qui allie la cohabitation avec des altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Baptiste Morizot

elle dit : que peut-on fabriquer aujourd’hui qui puisse éventuellement être ressource pour ceux qui viennent ? Isabelle Stengers

 elle dit : la liberté d’avoir une pièce à soi est indissociable de la liberté d’en sortir. Mériam Korichi

 Le capitalisme a ces limites_Butler.pdf

Latour.pdf

L'homme de la survie est un homme émietté dans les mécanismes du pouvoir hiérarchisé, dans une combinaison d'interférence, dans un chaos de techniques oppressives qui n'attend pour s'ordonner que la patiente programmation des penseurs programmés.
"qu'est-ce que la vie privée? l'amalgame, en un instant, en un temps entrainé vers sa destruction le long de la ligne de survie, d'un espace temps réel(le moment) et d'un espace-temps falsifié(le rôle).
où passent les frontières entre soi et autrui?
comment les relations s'envisagent avec les existants : personnes, animaux, plantes, objets, esprits?

MP DUQUOC

Patrick Loughran

épuisette sans fil AMC

conscience inédite de notre interdépendance globale                                                 Gaby Kraviez

Nataska Roublov