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Musée de la tapisserie

 

Avec 330 tapisseries murales, près de 15 000 œuvres graphiques et de nouvelles ambitions de développement, l'actuel musée du Centre Jean-Lurçat se trouve de plus en plus à l'étroit et ne permet pas d'accueillir les différentes fonctions prévues dans le projet de la CitArt. La réalisation du "musée au sein de la Cité" est une composante majeure du projet de Cité internationale de la tapisserie et de l'art tissé.

Le projet immobilier de la Cité internationale de la tapisserie consiste donc à articuler un musée étendu et des espaces professionnels et de création, à travers :

•  La rénovation de l’externat de l’ENSA (ancienne ENAD), qui dispose d’espaces et d’une qualité de lumière remarquables et dans lequel seront implantées l’introduction générale à la visite du musée (dimension universelle de la tapisserie, savoir-faire, rapports à la ville, etc.) et la plupart des fonctions professionnelles. Le bâtiment de l’internat sera démoli.

• La réalisation d’un bâtiment contemporain qui abritera la nef des tentures et la plate-forme de création dans des conditions de présentation et de conservation des collections conformes aux exigences d’un patrimoine monumental.,

Le nouveau projet scientifique et culturel (PSC) du musée a été défini afin que les différentes fonctions de la Cité s’alimentent entre elles au profit du patrimoine et des publics, de l’activité économique et de la création. Redéployé au sein de la Cité internationale de la tapisserie, le projet générera autour de la tapisserie d’Aubusson un ensemble scientifique et culturel à destination des publics locaux, des touristes ou spécialistes. 

Il se fonde sur quatre enjeux majeurs :

- amplifier la valorisation et la diffusion d’un grand patrimoine national, désormais reconnu par l’UNESCO au titre du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, avec les nouvelles exigences que cette prestigieuse inscription induit,
- produire, formaliser et rendre accessible de la connaissance sur les savoir-faire mis en œuvre dans la réalisation de la tapisserie d’Aubusson au cours des siècles, sujet dans lequel existe un déficit manifeste, en regard des nombreux éléments disponibles relatifs à l’histoire de l’art,
- reconstruire un lien entre les collections, le territoire et les hommes qui ont produit, qui ont fait la tapisserie d’Aubusson et remettre en perspective l’histoire d’un savoir-faire et d’une production artistique dans l’histoire des villes de la tapisserie en Creuse et en premier lieu Aubusson et Felletin,
- repositionner la tapisserie d’Aubusson dans son lien historique fort avec l’architecture et par conséquent dans une approche renouvelée par rapport à l’actuelle exposition permanente de " musée de Beaux-Arts ".

L'objectif est de créer des outils pour une économie de la connaissance et sa diffusion, pour fonder les ambitions de création la Cité sur l'approche renouvelée d'un patrimoine prestigieux. Et, de manière réciproque, les collections se nourrissent des fonctions de relance de la création de la Cité, à travers l'acquisition des productions nées de l’appel à projet pour la création de tapisseries contemporaines.

Imaginer un parcours d'exposition novateur 

Le musée étendu prévoit un parcours d'exposition permanente en trois sections.

- " la tapisserie, technique universelle ", présente des pièces tissées du monde entier tout en évoquant les lieux et méthodes de tissage ainsi que les usages des tapisseries ; cette section affirme la dimension universelle de l’inscription sur la liste représentative du Patrimoine Culturel Immatériel de l’Humanité
- " Les mains de la tapisserie ", l’exposition se partage en deux volets, le premier est une approche de l’histoire de la ville et de ses ateliers structurants (lecture de la ville, organisation de ses espaces de travail et d’échange) ; le second volet est une présentation des savoir-faire (et de leur apprentissage) de toute la chaîne de production. Cette partie valorise le patrimoine culturel immatériel de la tapisserie, l’aventure humaine et locale 
- " La nef des tentures " est la plus grande section d’exposition. Elle valorise la collection, raconte l’histoire de la tapisserie d’Aubusson-Felletin depuis le XVIe siècle, la question centrale de l’interprétation d’une intention artistique. Elle permet de faire partager aux publics plusieurs fondamentaux de la tapisserie tels que ses usages, son rapport à l’architecture et à la décoration intérieure, ses inspirations nourries par l’art et la littérature, sa monumentalité, sa qualité à générer un univers d’enveloppement, d’immersion, de narration.

En effet, renouveler l’accrochage de la tapisserie est aujourd’hui une nécessité. L’enjeu est d’aller au-delà de la " galerie de tableaux  " en proposant un espace entièrement habillé de tapisseries, privilégiant la présentation de suites de tapisseries (les tentures) : c’est le principe de ce que l’on appelait une " chambre de verdure " aux XVIe et XVIIe siècles. 

Composée de 4 à 6 espaces modulables, cette "nef des tentures", proposera une immersion dans des univers graphiques et des volumes,
dans le contexte des usages de la période historique représentée, avec l’évocation des boiseries, du mobilier et des fenêtres. Le rapport à
l’extérieur et à la lumière naturelle, qui change en fonction des époques, explique l’emploi de certaines techniques de tissage. La reproduction de l'éclairage, diurne ou nocturne, aura donc une importance toute particulière. Cet espace totalement modulable, sera organisé comme une grande scène de théâtre avec des équipements techniques comparables.

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